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Les entreprises industrielles emploient en France 3,4 millions de salariés, dont 2,9 millions dans l’industrie manufacturière. Le secteur est très concentré. Une centaine de grandes entreprises emploient 34 % des salariés, et près de 2 100 entreprises de taille intermédiaire (ETI) en emploient 35 %, soit 69 % au total. C’est bien plus que dans les autres secteurs, où les grandes entreprises et ETI réunies emploient 49 % des salariés. Les entreprises industrielles plus petites, au nombre de 25 000 PME (hors microentreprises) et 295 000 microentreprises, emploient ensemble 31 % des salariés de l’industrie, contre 51 % dans les autres secteurs.Les entreprises industrielles ont une productivité du travail plus élevée que les autres, avec une valeur ajoutée par salarié qui dépasse de 19 % la moyenne des entreprises non agricoles et non financières. Elles versent des salaires plus élevés, de 11 % en moyenne.Grandes entreprises et ETI industrielles sont très internationalisées par leur déploiement à l’étranger. Elles réalisent à elles seules 59 % du chiffre d'affaires exporté de l’ensemble des entreprises françaises, tous secteurs confondus.

En 2023, l’ensemble des activités directement liées au tourisme représente 3,8 % du produit intérieur brut (PIB) de la France, comme en 2022. Ce PIB du tourisme s’élève à 109 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute directe du tourisme augmente de 7,6 % par rapport à 2022. Cette croissance est portée par la quasi-totalité des activités caractéristiques du tourisme, en particulier l’hébergement des visiteurs et le transport aérien, mais à l’exception du transport routier et ferroviaire de voyageurs.

Organisée autour des activités de conception, de fabrication, de transformation et de recyclage de véhicules, la filière automobile se caractérise par une forte composante industrielle avec 77 % des emplois dédiés. Elle génère une valeur ajoutée de 31,2 milliards d’euros, soit 1,1 % du PIB français et est constituée d’environ 4 000 sociétés. Celles-ci emploient 329 000 salariés qui travaillent directement pour la filière, dont un quart dans la construction automobile.Les coûts de production, la faible demande en France et, dans une moindre mesure, les difficultés de recrutement freinent l’activité dans un contexte de transition vers les véhicules électriques.Concernant l’avenir de la filière en France, les enquêtés expriment leurs préoccupations face à l’augmentation des coûts de production, l’indécision des clients face à l’incertitude réglementaire sur l’abandon des moteurs thermiques, la pression concurrentielle venue de l’étranger et l’évolution de la demande.La majorité des emplois de la filière (60 %) est concentrée dans le nord et l’est du pays.

Une vue structurelle complète du système productif en France

En 2023, les 6 800 firmes multinationales françaises contrôlent 55 200 filiales à l’étranger. Elles y emploient 7 millions de personnes et y réalisent la moitié de leur chiffre d’affaires consolidé.Les grandes firmes multinationales (d’au moins 5 000 salariés ou d’un chiffre d’affaires annuel consolidé supérieur à 1,5 milliard d’euros en France), bien qu’elles ne soient que 200, sont prépondérantes : elles regroupent 45 % des filiales et représentent 82 % du chiffre d’affaires consolidé total réalisé par les firmes multinationales françaises à l’étranger. La moitié d’entre elles sont implantées dans au moins douze pays étrangers.Une filiale établie à l’étranger sur quatre est située aux États-Unis, en Allemagne ou en Espagne. Les effectifs les plus nombreux sont aux États-Unis pour l’industrie, en Inde pour les services et au Brésil pour le commerce.